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Lucky Luke

 

Lucky Luke est l’archétype du cow-boy, solitaire. Né sous la plume de Morris, il est mince, coiffé d'une grande mèche noire. À quelques exceptions près, il porte toujours une chemise jaune, un gilet noir, un foulard rouge, un pantalon bleu, des bottes marron et un chapeau blanc. Son nom, inventé par Morris, vient de « Luck » qui signifie « chance » et de « Lucky », « chanceux ».

 

Au début de la série, Lucky Luke est violent, rustre et vulgaire. Il n'hésite pas à abattre Mad Jim dans l'histoire Le Sosie de Lucky Luke, Phil Defer et les frères Dalton dans Hors-la-loi.

 

Avec l'arrivée de René Goscinny au scénario, sa personnalité change : il devient habile avec son arme et il ne tue plus, mais se sert de son talent de tireur pour désarmer ses adversaires.

 

Sans peur et sans reproche, son flegme, son côté « déglingué » et taciturne, timide avec les femmes, sa galanterie, l’aident à faire régner la loi et à rétablir la justice dans l’ouest américain. Son inégalable habilité au tir, lui vaut d’être connu pour être « l'homme qui tire plus vite que son ombre » et sa légende le précède à travers tout le pays. Il est donc en mesure de remplir efficacement toutes les missions qu’on lui confie en débusquant les fourbes et les traitres ou en mettant fin aux agissements des malfrats historiques ou inventés.

 

Son naturel bon et généreux, toujours serviable, et surtout sa grande modestie ont fait de lui l’idole du peuple. Mais malgré l’affection ou l’admiration que ses concitoyens peuvent lui porter, il ne s’attarde pas en politesse. Une fois sa mission remplie, il quitte en catimini les fêtes organisées en son honneur et prt sous le soleil couchant vers de nouvelles aventures, sans demandé son dû.

 

Avec un record de longévité : 70 ans et plus de quatre-vingt albums, Lucky Luke s’est imposé comme une des figures mythiques de la bande dessinée.

© Morris & Goscinny

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